C’est par la presse que les syndicats ont été informés de la décision des élus de mettre fin à la pratique du fini parti à Strasbourg.
Derrière cette annonce brutale, et sous prétexte de vouloir préserver la santé des agents, se cache en réalité le besoin pour les élus de réaliser des économies substantielles.
Ce qui a été annoncé à la presse ne répond en RIEN à une volonté d’améliorer les conditions de travail des agents et de préserver leur intégrité physique. En effet, l’annonce de l’économie d’un nombre important de camions, donc d’équipes, le rallongement des tournées ne répond exclusivement qu’à des impératifs économiques.
Il y a une certaine forme de cynisme à vouloir présenter les choses sous un aspect humain alors que ce qui importe aux élus, c’est la recherche d’économies.. Les agents de la collecte se sont réunis en Assemblée Générale le 3 février dernier et ont décidé à l’unanimité d’une première journée de grève de 24 heures le Mercredi 11 Février.
Une assemblée générale de TOUS les agents de la collecte sera organisée au réfectoire des ateliers de la Meinau à 5h30pour décider ensemble de l’avenir de ce mouvement.
Les syndicats, ne sont pas opposés à ce qu’on discute des conditions de travail très difficiles des agents mais exigent que cela ne se fasse pas à l’emporte pièces, sans dialogue.
Mettre FIN au fini parti dans ces conditions est une aberration ! Certaines des mesures annoncées vont à l’encontre d’un service public de qualité (réduction du service complet). D’autres solutions existent…Encore faut-il que les élus acceptent d’en discuter. Les syndicats ont immédiatement demandé l’ouverture de réelles négociations.
Si les élus persistent à laisser les agents et leurs représentants devant le fait accompli, il y a fort à parier que nous nous dirigeons vers un conflit majeur.
Pour l’intersyndicale CGT CFDT FO de l’Eurométropole de Strasbourg Bertrand Blindauer
Catherine Kopp